Prix d’une assurance dommage-ouvrage en 2026 : les vrais chiffres

Combien coûte réellement une assurance dommage-ouvrage en 2026 ? Cette question revient souvent chez les particuliers comme chez les professionnels du bâtiment. Entre les estimations en ligne, les comparateurs et les écarts de tarifs selon les projets, il est parfois difficile d’y voir clair.

Pourtant, la dommage-ouvrage est une protection essentielle — et surtout obligatoire — dès lors que les travaux relèvent de la garantie décennale. MaxiAssur vous aide à comprendre ce qui influence le tarif d’une assurance dommage-ouvrage en 2026, et comment obtenir le meilleur rapport qualité-prix.

1. À quoi sert l’assurance dommage-ouvrage… et que couvre-t-elle ?

L’assurance dommage-ouvrage (DO), prévue par la loi Spinetta du 4 janvier 1978, est obligatoire pour tout maître d’ouvrage (particulier, promoteur, professionnel) dès lors que les travaux sont soumis à la garantie décennale.

Son rôle : préfinancer rapidement les réparations de dommages graves survenant après la réception des travaux, sans attendre que les responsabilités des constructeurs soient tranchées.

L’assureur DO indemnise d’abord, puis se retourne contre l’assureur en garantie décennale du professionnel fautif.

Ce que la DO couvre (miroir de la décennale, côté maître d’ouvrage) :

  • Dommages compromettant la solidité de l’ouvrage (affaissement, fissures structurelles, effondrement partiel).

  • Désordres rendant le bien impropre à sa destination (infiltrations, perte d’étanchéité, défaut d’isolation).

  • Atteintes aux éléments indissociables du bâti (fondations, murs porteurs, charpente, toiture, réseaux encastrés).

Non couverts : défauts esthétiques, usure normale ou défaut d’entretien.

En clair : la DO protège le patrimoine du maître d’ouvrage et accélère la remise en état.

2. Pourquoi elle est indissociable de la garantie décennale

L’assurance dommage-ouvrage et la garantie décennale sont les deux faces d’une même pièce.

Lorsqu’un sinistre survient (fissure, affaissement, infiltration…), la DO indemnise immédiatement le maître d’ouvrage, avant de se faire rembourser par l’assureur décennale du constructeur.

Sans cette coordination, une procédure d’expertise judiciaire pourrait durer plusieurs années, retardant les réparations.

En 2026, dans un contexte de multiplication des sinistres liés aux rénovations énergétiques et à la hausse des aléas climatiques, cette double protection est indispensable.

3. Les critères qui influencent le tarif dommage-ouvrage

Le tarif d’une assurance dommage-ouvrage dépend de nombreux paramètres que l’assureur évalue au cas par cas.

Voici les principaux :

1. Le coût total des travaux

La prime représente généralement entre 1 % et 3 % du montant total TTC des travaux.

Plus le chantier est complexe ou risqué, plus le tarif augmente.

2. Le type d’opération

  • Maison individuelle neuve : tarif standard.

  • Extension / surélévation : structure plus technique, prime supérieure.

  • Rénovation lourde : risques structurels plus élevés, prime jusqu’à 5 % du coût.

  • Bâtiment collectif / tertiaire : tarification sur mesure.

3. Le profil du maître d’ouvrage

Un auto-constructeur sans encadrement technique est jugé plus risqué qu’un promoteur ou maître d’œuvre expérimenté.

Certaines compagnies refusent même les dossiers sans assistance technique externe.

4. Les entreprises intervenantes

Les compagnies exigent la preuve que chaque artisan est couvert par une garantie décennale.

Un dossier complet avec des entreprises assurées réduit le risque et le tarif.

5. La localisation du chantier

Les zones à risque (sols argileux, inondables, montagne) influencent aussi la prime, tout comme la sinistralité régionale constatée.

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4. Les fourchettes de prix constatées en 2026

En 2026, les tarifs moyens de l’assurance dommage-ouvrage poursuivent leur hausse, portée par l’inflation, la hausse du coût des matériaux et la fréquence accrue des sinistres.

Type de projet

Coût des travaux TTC

Tarif moyen DO (en %)

Prime estimée

Maison individuelle

150 000 €

1,5 % à 2,5 %

2 250 € à 3 750 €

Extension / Surélévation

80 000 €

2 % à 3 %

1 600 € à 2 400 €

Rénovation lourde

120 000 €

2,5 % à 3,5 %

3 000 € à 4 200 €

Immeuble collectif

500 000 €

1 % à 1,8 %

5 000 € à 9 000 €

Ces fourchettes restent indicatives. Le tarif réel dépendra de la configuration du projet, du profil du maître d’ouvrage et des garanties retenues.

5. Comment réduire le coût de sa DO sans négliger la couverture

Même si la DO représente un coût non négligeable, plusieurs leviers permettent de maîtriser votre budget :

  • Soignez le dossier : plans, devis signés, attestations décennales et calendrier détaillé renforcent la confiance de l’assureur.

  • Comparez les offres : à garanties équivalentes, les écarts de prix peuvent atteindre 30 %.

  • Vérifiez franchises et plafonds : une prime trop basse peut cacher une couverture limitée.

  • Encadrez l’auto-construction : en faisant intervenir un bureau d’études ou un contrôleur technique, vous rassurez l’assureur.

  • Anticipez la souscription : la DO doit être souscrite avant le démarrage du chantier, jamais après.

6. Qui peut vous aider à obtenir un meilleur tarif ? (MaxiAssur)

Souscrire une assurance dommage-ouvrage peut vite devenir complexe : conditions variables, justificatifs techniques, délais administratifs…

Chez MaxiAssur, nous simplifions la démarche et optimisons votre tarif :

  • Étude gratuite et personnalisée de votre projet.

  • Comparaison des principales compagnies d’assurance.

  • Accompagnement complet pour constituer votre dossier et obtenir votre attestation DO.

  • Vérification de la cohérence technique (entreprises, attestations décennales, périmètre des travaux).

  • Accès à des tarifs négociés grâce à notre réseau d’assureurs partenaires.

Objectif : protéger votre chantier, votre patrimoine et votre budget, tout en respectant vos obligations légales.

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